Article publié le 2 mars 2014 sur Le Chat Noir Émeutier:
Dans la soirée du 22 février, nous avons vandalisé le siège social ‘Vinci’ et leur filiale ‘Advitam’ dans la zone industrielle de Seven Hills à l’ouest de Sydney.
Quelques fenêtres ont été brisées, et les slogans « Contre Vinci et son monde » et « ZAD partout » ont été peints.
Ce petit acte a été fait en réponse à l’appel à des actions en solidarité avec la grande lutte de Notre-Dame-des-Landes en France, contre un aéroport que Vinci s’est engagé à construire.
Durant les deux dernières années, les gens ont occupé et défendu les champs désignés pour le projet. La région autonome maintenant connue comme la ZAD a repoussé les assauts vicieux de la police et a construit des centaines de cabanes et de jardins, qui ont logé et nourri des milliers de zadistes et de soutiens internationaux.
Vinci est une entreprise de développement mondial engagé dans des projets à travers la planète, y compris la construction d’une autoroute à travers l’une des dernières forêts à Khimki en Russie que des compagnons se sont battus à défendre.
Dans le monde entier le capital recherche les ressources et industrialise les derniers vestiges de la nature sauvage. Des aéroports aux autoroutes, des mines de charbon aux lignes ferroviaires à grande vitesse, n’importe quel niveau de destruction de l’environnement et de déplacement de communauté est acceptable pour un projet jugé important pour la « croissance économique » et l’accroissement des flux de marchandises.
En ce moment, homme d’affaires et politiciens des principaux partis d’ici discutent fébrilement des plans pour l’expansion de l’aéroport de Sydney avec deux nouvelles pistes à Botany Bay, la construction d’un nouvel aéroport à ‘Badgerys Creek’ dans l’extrême-ouest de Sydney et également la construction d’une ligne ferroviaire à très haute vitesse reliant l’aéroport de Canberra à Sydney.
Dans l’ensemble du territoire revendiqué par l’État australien, le développement industriel, de l’uranium aux mines CSG sont en expansion à une vitesse exponentielle. Sans tenir compte des préoccupations locales sur la destruction des nappes phréatiques et la qualité de l’air, ainsi que des préoccupations mondiales sur le climat, les patrons de l’industrie et leurs politiciens peuvent seulement offrir des campagnes de mascarade écologique et de perspective pathologique d’emplois.
La seule façon de vaincre ces développements c’est grâce à notre lutte collective et combative contre le capital en défense de notre base terrestre commune.
De Botany Bay à Heathrow
De Badgerys Creek à la ZAD
De Canberra au Val Susa
De la Tarkine à Atenco
De Boggarbri à Hambach
De Goongera à Gérone
De Roxby Downs à Carélie du Nord
De Nauru à Lampedusa
De prison en prisonRésistance et sabotage !
[Traduit de l’anglais depuis Indymedia-Australia/Sydney.]