New Farm & Fortitude Valley, Brisbane, QLD (décembre 2011)

Je vous ai déjà parlé brièvement des quartiers de New Farm et Fortitude Valley, , je vais en dire un peu plus ici-même:

Tout d’abord, pour suivre le cours de la galerie de photos, voici un bout du New Farm park, on y a passé un après-m’ à ne rien faire, à manger, discuter et observer ce qui se passait autour de nous. En l’occurrence, la meuf en noir, qui marche, là, c’est une photographe professionnelle qui a passé quelques dizaines de minutes à prendre des tonnes de clichés d’une famille (on aperçoit les enfants sur le banc, et les parents debout, en face). Tout cela semblait bien artificiel… Pendant un moment, la photographe a filé des trucs pour faire des bulles (je sais même pas comment ça s’appelle, tiens, je dois perdre mon français à force d’être ici à parler avec des Australien-ne-s…), ça a plutôt bien marché sur les enfants qui couraient après, etc., mais les parents devaient aussi faire semblant de s’amuser, et bon, bref, ça avait un petit côté pathétique, quoi.

Seconde photo, au n°661 de je ne sais plus quelle rue, maison en bois style prison peu solide, quartier New Farm également.

Les photos suivantes ont été prises à Fortitude Valley. Comme vous pouvez le voir, le solaire a ses adeptes (Arthur street, n°91). A côté de Chinatown, se trouvent les boîtes de nuit les plus réputées de la ville. Contrairement à comment ça se passe en France (du moins, je crois, haha), les boîtes (et les rues) sont pleines de monde dès 22h (peut-être même avant). Je vous avais montré, il y a quelques temps, une photo du club le plus bling-bling « j’me la pète » de la ville, Cloudland. De l’extérieur, on s’aperçoit que le lieu a l’air assez fou, avec multi-mezzanines, plantes rampantes, chutes d’eau, escaliers en tourbillon, murs et contours en arrondis… une espèce de décor moitié « nature sauvage » moitié « strass et paillettes ». La curiosité me poussant comme souvent à faire un peu tout et n’importe quoi (avec certaines limites tout de même, certes), on a réussi à y aller pour voir le décor et l’ambiance de l’intérieur (je précise « réussi » parce qu’il fallait avoir la tenue vestimentaire adéquate et donner l’impression qu’on allait dépenser de la thune en boissons une fois à l’intérieur… oui, l’entrée est gratuite). Donc voilà, j’ai pris une photo de l’intérieur avec ce que j’ai pu (j’avais pas d’appareil photo), mais ça ne rend pas grand-chose. Toutefois, le lieu vaut vraiment le coup d’oeil, et puis il y a carrément moyen de rester sans rien consommer, mais le souci c’est que l’ambiance est plutôt mollassonne, plutôt bar/blabla que fire on the dancefloor

On est allé dans d’autres clubs branchouilles (uniquement ceux avec entrée gratos, faut pas déconner non plus), et le truc le plus flippant de tout ça n’est même pas le côté vestimentaire quasi uniforme des consommateurs de clubs (surtout des consommatrices, à vrai dire) mais le contrôle effectué à l’entrée de pratiquement toutes les boîtes: des vigiles se trouvent à l’entrée de chaque boîte, demandent les cartes d’identité de tout le monde (alors que j’imagine qu’au départ, c’est pour vérifier si tout le monde est majeur) et dans certains clubs ils prennent des photos de tous les consommateurs qui entrent, enregistrent les photos dans un ordi et les rangent avec un scan de la pièce d’identité. Si si, vous hallucinez sûrement en lisant ça, mais c’est bien comme ça que ça se passe. Pire que dans un aéroport !

A part ça, on est aussi allé au Brunswick Hotel, que je vous avais également brièvement présenté l’autre fois (j’y avais participé à une soirée « Trivia »). Cette fois, c’était soirée karaoké, mais avec vigile relou et presque personne dans la salle, c’était pas la top ambiance. A un moment, un p’tit gars a réussi à bien faire rire le public, chantant « It’s raining men » de manière peu commune, pas terrible au niveau de la tonalité, mais grandisose au niveau du jeu de scène (il s’était légèrement travesti, en mode beauf mais rigolo quand même), avec un peu hard-rock chaotique plutôt réussi. A la fin, tout le monde se marrait, et l’abruti de vigile est arrivé et a demandé au mec de sortir du pub ! On avait du mal à y croire tellement ça paraissait improbable… Plusieurs personnes se sont interposées et ont tenté de calmé le vigile, mais celui-ci est resté sur sa position et le mec a dû sortir du pub (pour avoir potentiellement « offensé » des personnes dans le public !). Je dirais qu’une dizaine de personnes sont également parties du pub (y compris nous, bien sûr), en solidarité, ce qui représentait bien la moitié du public (ben ouais, y’avait pas grand monde). Quels crétins, ces vigiles…

Heureusement, quelques semaines plus tard, j’assisterai à une soirée karaoké autrement plus réjouissante, au Sly Fox de Sydney, avec notamment une vieille meuf qui chantera « Telephone » de Lady Gaga et Beyoncé avec un talent incroyable. Je vous raconterai ça plus tard.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.